L'air du Parc...

Une belle journée pour se promener dans le parc. N'oublions surtout pas que c'est le premier jour dans le Lycée pour la jeune demoiselle Ruuko Masayuri ! Une jeune fille très intelligente se promenant dans le parc en toute beauté. La jeune et belle Ruuko était habillée en moyenne/mini robe noir dans les tons bleus très foncés, ainsi qu'un fin nœud papillon rouge. Pour les manches, ce fut des manches courtes. Elle portait deux jolies rubans rouges sur les côtés de sa tête, ainsi que des chaussettes blanches de taille moyenne et des ballerines bleues très foncées. En espérant aussi qu'elle trouve quelque chose à grignoter, elle n'a même pas mangé le matin ! Pff, la poisse. Enfin, ça n'est pas très grave.

Tandis que Ruuko marchait, les oiseaux chantaient. Et oui, c'était le matin. Ruuko devait aller acheter des trucs pour ses parents. Ils étaient en manque de nourriture, et comme ils ne voulaient pas bouger de la maison, qui est-ce qui s'y colle ? Ruuko, bien sûr. Elle est la seule qui peut aller acheter des petits trucs pour manger. Mais là, c'est pas la peine qu'elle aille tout de suite au Super Marché, elle n'a même pas mangé. Puis, soudainement, il lui vient une très bonne odeur de grillade. Et comme Ruuko est très gourmande, elle va se jeter dessus comme une folle ! Elle courru ensuite vers cette merveilleuse odeur de grillade, ça devait être du steak ! Lorsqu'elle arriva enfin devant ces grillades, ce n'était même pas à croire, qu'elle regarda le vendeur avec une tête de folle qui meurt de fin. Elle lui dit avec l'envie des grillades :

- S'il vous plaît monsieur, je veux 3 brochettes !!

Le chef sourit ensuite à Ruuko. Sûrement parce qu'elle avait bonne appétit. Ruuko paya ces 3 brochettes et s'en alla s'assoir sur un banc pour manger ces délicieuses brochettes de steak. Lorsqu'elle finit enfin cela, elle resta respirer l'air de la vie et pensa ensuite à tout son passé. Elle se dit ensuite tout en regardant le ciel :

*J'espère que tout va bien se passer au lycée...*

L'été. Dernières heures d'été avant la rentrée. Avant l'automne. Alyss écarta du pied un ballon qui filait dans sa direction, l'observa quelques instants rebondir loin vers la gauche. Elle se détourna pour observer le groupe de jeunes enfants qui lui vociféraient dessus en courant après la balle, vers sa droite. Le plus âgé des enfants devait avoir une demi-douzaine d'années. Elle sourit ironiquement au groupe qui lui passait devant, accompagnant des yeux les gestes obscènes que certains, plus précoces que les autres, lui adressaient. Ce qu'elle aimait faire chier le monde. Il faisait chaud, et, Alyss, faisant fi de ses convenances, avait attaché ses cheveux derrière ses oreilles, avec une barrette de bois d'ébène représentant un loup. Elle aurait presque pu porter une pancarte. Offre de la dernière chance : Regardez-moi dans les yeux ! Elle avait également fait une énorme entorse à son règlement personnel, endossant une tunique de coton blanc. A ce point-là, on pouvait se lever et l'applaudir debout. Pour Alyss, cela revenait presque à Paris-Pékin sur les mains, dans l'échelle de la difficulté. Elle avait d'ailleurs bien hésité avant d'enfiler la susdite. Cause : transparence légère de l'accusée. Elle grogna une fois de plus, espérant que personne ne la regarde. La tunique était trop moulante et trop transparente à son goût. Ses pieds nus glissaient sur l'herbe mouillée, et le désespoir l'envahissait presque lorsqu'elle pensait qu'à l'internat, elle devrait se chausser. Faire comme tout le monde ; se fondre dans la masse.
Elle repéra du regard un marchant ambulant, qui, profitant de la chaleur de la journée, avait installé son étal à l'ombre d'un érable. Une odeur de viande grillée montait jusqu'à elle, et elle se détourna légèrement, s'approchant du stand. Elle se disait que...
Bam ! Elle rentra dans quelqu'un.
Légèrement étourdie, elle se tourna vers la personne, l'air confus.

• Oh pardon ! Je ne vous ai pas fait mal, j'espère ?

Voilà qui pourrait entrer dans son top dix d'exploits, et dans sa liste de "Premières Fois". S'excuser ; s'inquiéter pour autrui. En l'occurrence, Autrui était une jeune fille aux cheveux noirs, qui devait avoir à peu près son âge. Elle semblait un poil plus jeune peut-être, mais peut-être était-ce parce qu'elle était convenablement habillée. Il semblait également à Alyss qu'elle était maquillée, mais ce dernier point pouvait être dû à Alyss elle-même, peu habituée à contempler des visages normaux. Remettant une mèche de cheveux derrière son oreille, Alyss resta plantée là, se sentant légèrement idiote, attendant une quelconque réponse de son interlocutrice.

 

Le vent soufflait un tout petit peu. Il faisait, malgré cela, très beau. Ce vent était assez frais et agréable. Ruuko s'y sentait très bien, elle voyait les garçons jouer avec la balle, les couples se promenaient. Bon, en gros, tout était parfait ! Ruuko se demandait parfois, si elle avait bien fait de s'inscrire de ce Lycée Seikoku. Elle regarda alors par terre et sentit quelqu'un approcher vers elle. Ruuko entendait très bien les bruits qui approchaient. C'est évident qu'elle soit très intelligente. C'est bien beau mais, Ruuko ne devait pas aller faire les courses pour ses parents ? Ruuko se leva alors du banc et... BAM !

Aïe Aïe Aïe ! Ça doit faire drôlement mal de se lever d'un banc puis de se cogner contre quelqu'un. Ruuko avait fermé les yeux lorsqu'elle se cogna contre cette personne. C'était ça, la personne qu'elle avait entendu venir vers elle. Aaah, si Ruuko ne s'était pas levée du banc, je pense que ça ne serait pas arrivé ! Puis, après ce " BAM ", elle ouvrit légèrement ses yeux rouges sangs éclatants et vit une jeune fille très belle qui avait l'air d'avoir son âge. Elle avait les cheveux noirs, comme Ruuko. Cette demoiselle avait les cheveux attachés. Elle était différente de Ruuko pour la coiffure, je pense. Quand Ruuko s'attache ses cheveux, elle ne se fait que des couettes. Pour toujours garder le style mignon.

Cette jeune demoiselle aux cheveux noirs s'excusa et demanda à la jeune Ruuko si elle ne lui avait pas fait mal. Elle la regarda puis lui sourit. Elle n'avait pas à s'excuser, non pas du tout ! Ruuko se lança dans sa phrase en lui disant bien calmement et poliment :

- Ne vous en faites pas, je vais très bien. C'est à moi de m'excuser, en me levant du banc, vous vous êtes cognée sur moi. "

Ruuko continua ensuite de lui sourire avec le meilleur sourire qu'elle a gardé dans son cœur. Elle s'abaissa ensuite devant elle et Ruuko ajouta ensuite toujours avec ce sourire :

- Enchantée de vous rencontrer. Je m'appelle Ruuko Masayuri !